dimanche 1 mai 2011

Petite histoire de la poésie - diaporama

En complément à la fiche "Historique de la poésie", un excellent diaporama réalisé par une collègue du lycée.


http://www.scribd.com/full/41430790?access_key=key-moti7ua9jif3uchohj

Auto-test de connaissances sur l'historique de la poésie

Que savez-vous sur l'histoire de la poésie?
  1. Citez deux poètes appartenant à La Pléiade :
  2. Dans l'antiquité, la poésie est liée
    1. A la politique
    2. Aux mythes
    3. A la cuisine
  3. Au moyen âge, le poète est plutôt :
    1. Un homme seul, enfermé dans une cabane au fond des bois
    2. Un homme capable de chanter sa poésie en s'accompagnant de son luth
  4. La Pléiade est un groupe de poètes :
    1. Du XVIe siècle
    2. Du XIIe siècle
    3. Du XVII siècle
  5. Un poète « vates » c'est
    1. Un devin, un intermédiaire entre les hommes et les dieux
    2. Un poète combattant qui est en tête des armées
    3. Un joyeux luron toujours prêt à plaisanter
  6. « Mignonne, allons voir si la rose » est un poème :
    1. Qui célèbre la beauté d'un jardin
    2. Qui appelle à l'amour avant que ne passe le temps
  7. La poésie engagée est présente dans la poésie française
    1. Dès le XVIe siècle à propos des guerres de religion
    2. Dès le moyen âge avec les tournois
    3. Dès le XVIIe siècle avec les guerres de louis XIV
  8. Au XVIIe siècle Louis XIV :
    1. Aime tellement les poètes qu'il leur laisse toute liberté d'écriture
    2. Se méfie des poètes et cherche à les contrôler
  9. Citez le chef de file de la poésie romantique :
  10. Les thématiques les plus présentes dans la poésie baroque sont
    1. La violence, le changement, l'illusion, la mort
    2. L'amour, le désespoir amoureux, la badinerie
    3. La nature, la joie de vivre, la fantaisie
  11. « Mignonne, allons voir si la rose » : qui est l'auteur ?
  12. Qui a dit que le poète « était l'homme des utopies » ?
  13. Le Romantisme est un mouvement littéraire :
    1. Du XVIe
    2. Du XVIIIe
    3. Du XIXe
  14. « Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? » : qui est l'auteur ?
  15. La poésie baroque appartient :
    1. Au XXe siècle avec la seconde guerre mondiale
    2. Au XVIe avec la Renaissance
    3. Au XVII après le traumatisme des guerres de religion
  16. Au XVIIIe siècle la poésie :
    1. Est le genre le plus important
    2. Est un genre moins considéré que les genres argumentatifs
  17. Au moyen âge, la poésie :
    1. Est populaire et simple dans la versification
    2. Est réservée à une élite sociale et savante dans son écriture
  18. Orphée est lié :
    1. Au registre lyrique
    2. Au registre épique
    3. Au registre polémique
  19. Avec les Romantiques, le poète est
    1. Un guide pour la société
    2. Un artiste qui apporte un divertissement
  20. Au XVIe siècle, la poésie est écrite surtout
    1. En ancien français
    2. En latin
    3. En français moderne
  21. Qu'appelle t on un poète maudit ?
    1. Un poète excommunié par l'Eglise
    2. Un poète maudit par son père
    3. Un poète qui se sent à la marge de la société
  22. « Ses ailes de géant l'empêchent de marcher » qui est l'auteur ?
  23. Citez trois poètes symbolistes
  24. « l'esprit nouveau » c'est :
    1. L'époque de la renaissance
    2. Les lumières du XVIII
    3. La modernité du début du XXe siècle
  25. « A la fin tu es las de ce monde ancien » qui est l'auteur ?
  26. « Se glisser dans ton ombre à la faveur de la nuit. » qui est l'auteur ?
  27. La poésie romantique revendique :
    1. La liberté de la création, la sensibilité, l'engagement auprès des plus misérables
    2. La fantaise, le badinage amoureux et le divertissement
  28. Le Surréalisme est un mouvement du :
    1. Du XVIe
    2. Du XVIIIe
    3. Du XXe
  29. « Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! » : qui est l'auteur ?


Le théâtre : notions fondamentales

Le texte de théâtre : Les notions fondamentales

a) La double énonciation : les personnages se parlent entre eux, mais, alors qu’ils font mine de ne pas s’adresser au public, ils renseignent celui-ci sur l’action, le caractère des personnages. Ce phénomène est particulièrement intéressant à observer dans les procédés d’Exposition et dans les apartés ou, justement il y a rupture de cette double énonciation , rupture du « quatrième mur », rupture de l’illusion théâtrale.
b) Le conflit : au théâtre le conflit a un sens plus large que dans la conversation courante, il désigne tout dialogue entre deux personnages. Le conflit détermine la position du dominant (le personnage à qui le dominé vient demander quelque chose) et du dominé (celui qui vient demander quelque chose au dominant). L’évolution de ce rapport qui peut s’observer notamment à partir du «  temps de parole », de la longueur des répliques respectives, permet de déterminer le mouvement de la scène, une scène typique permettant d’observer une inversion de ces rapports Dominant/dominé au cours de la scène, ce qui fait du même coup avancer l’action, par une résolution des conflits.
A partir du même rapport dominant/ dominé, on peut observer le rôle effectif du dominé : qui est, dans la tragédie notamment, le confident et n’est, quelquefois, que le faire valoir du personnage principal, qui, sans lui serait dans un monologue.
c) La dramaturgie : C’est l’art de raconter une histoire (qu’on appelle fable, au théâtre) selon des règles qui vont évoluer en fonction des époques et des mouvements littéraires. On distingue ainsi la dramaturgie classique, dont les règles firent édictées par Boileau au XVII° siècle : les trois unités (unité de lieu, unité de temps et unité d’action), les bienséances et une dramaturgie épurée qui plaise et qui soit rationnelle. La dramaturgie Romantique qui prendra le contre-pied de la dramaturgie classique, en proposant une autre typologie des personnages (les parias et les petits sont souvent au devant de la scène dans la dramaturgie romantique), une esthétique du mélange des genres et une dramaturgie des tableaux juxtaposés proposant plusieurs actions parallèles. Voir pour en savoir plus : la préface de Cromwell de Victor Hugo et le Bataille d’Hernani. La dramaturgie moderne est beaucoup plus complexe.
d) Procédés :
Suspense et ironie dramatique
 : au théâtre, le dramaturge peut jouer sur deux notions essentielles :
- le suspense : le spectateur ne sait pas ce qui va arriver et est dans la même tension que les personnages.
- l’ironie dramatique : le spectateur sait ce qui va arriver au personnage  (cas typique de la tragédie) et la tension dramatique se déplace du quoi ?( que va-t-il arriver ?) au comment ? (Comment va-t-on arriver à l’issue annoncée aux spectateurs et inconnue des protagonistes ?)
Le théâtre n’est guère qu’une combinatoire de ces deux procédés  pour entretenir la tension dramatique :
- suspense : le coup de théâtre , événement imprévu qui vient surprendre tout le monde et permettre la résolution des conflits. Le deus ex machina.
- ironie dramatique ; le quiproquo où l’effet d’annonce est essentiel.

e) les didascalies : c’est la partie narrative du texte de théâtre , les concessions minimales faites à la narratologie pour le dramaturge dont le texte, normalement, doit être donné à la libre interprétation du metteur en scène et des comédiens.
On observe que les didascalies gagnent en importance au fil des siècles, notamment à partir du XIX° siècle, qui inventa la notion de mise en scène.
On distingue les didascalies externes, qui rappellent le dispositif scénique ou les intentions du dramaturges pour éviter les dérives de la mise en scène ou les contresens du metteur en scène,
et les didascalies internes qui concernent plutôt le jeu des comédiens.

f) texte et représentation : c’est l’intitulé de l’objet d’étude
 -La  notion de parti pris de mise en scène : comment jouer telle pièce à l’heure actuelle ? Quelle transposition peut-on proposer au public contemporain qui puisse mettre en valeur une interprétation de la pièce ?
- quelle atmosphère mettre en place avec les éclairages, l’ambiance sonore ,le fond de scène que lequel peut être projeté des photos, des images…
- quelle esthétique peut-on proposer par les costumes, leur époque, leur couleur, leur matière ?
- quel dispositif scénique peut-on mettre en place pour mettre en valeur le texte de théâtre.
Autant de pistes que vous pouvez être amenés à explorer dans un sujet d’écrit ou dans la partie «  entretien » de votre oral.


Petite histoire du théâtre

Histoire d’un genre : LE THEÂTRE
Né  dans l'Antiquité et lié aux croyances religieuses, le théâtre n'a jamais tout à fait perdu son caractère de « cérémonie ».le mot « théâtre » provient d’un mot grec qui signifie « ce qui est regardé ». Quant au mot « drame », il signifie étymologiquement « action ».
           
 Une origine religieuse et politique- Le théâtre antique
 On associe le théâtre, sous sa forme jouée, au culte de Dionysos : les pièces sont représentées lors des fêtes qui célèbrent ce dieu, les Lénéennes. Le théâtre comporte un autel et une place réservée au prêtre, les déplacements des acteurs et les paroles du choeur ont un aspect rituel, la structure des pièces renvoie à un cérémonial. L'aspect politique et social vient de ce que le théâtre (à Athènes notamment) est considéré comme un lieu de réflexion et d'éducation civique. Tragique ou comique, il traite des problèmes de la cité. La tragédie antique connaît son apogée au ve siècle avant J.-C. avec Sophocle, Euripide et Eschyle. La comédie grecque et la comédie latine sont représentées par Aristophane, Ménandre, Plaute, Térence.

 Le théâtre médiéval
 Le théâtre médiéval a deux formes : la farce brocarde les comportements en de courtes pièces  qui privilégient le comique de gestes ; les mystères mettent en scène des épisodes de la vie du Christ. Dans les deux cas, la visée est éducative, d'un côté par le rire, de l'autre par l'exemple.
 
Le théâtre de la Renaissance
Ce théâtre religieux prend fin en 1548 à la suite d'un décret royal, tandis que la tragédie apparaît, avec Garnier (Les Juives). La renaissance de la tragédie est marquée par les multiples traductions de la Poétique d’Aristote (la fameuse règle des trois unités y a son origine) mais elle n’a pas donné de chefs d’œuvre. Parallèlement, se poursuit le théâtre populaire dit de « tréteaux ». 
Le XVIIème, grand siècle du théâtre européen- Du baroque au classicisme
L'Espagne
Le royaume ibérique vit se multiplier les troupes théâtrales, qui jouaient souvent en plein air, sur les places publiques ou dans les corrales, cours intérieures de maisons et d'auberges. Miguel de Cervantes, l'illustre auteur de Don Quichotte, écrivit aussi quelques pièces, mais la gloire du théâtre espagnol repose surtout sur trois auteurs, Felix Lope de Vega, Pedro Calderon de la Barra et Tirso de Molina. Lope de Vega, à l'inspiration très diverse, aurait pu être le Shakespeare espa­gnol s'il avait davantage soigné la facture de ses pièces, mais il était trop prolifique pour s'attacher aux détails. On lui attribue le nombre incroyable de mille cinq cents pièces. dont un tiers seulement nous sont parvenues. Calderon était un poète de cour et ses pièces sont d'une écriture plus raffinée que celles de Lope de Vega. Son chef-d'oeuvre est certaine­ment La vie est un songe (1636), où il pose avec force le problème de la réalité et de l'apparence, du destin et du libre arbitre. Enfin, Tirso de Molina est surtout connu pour le Trompeur de Séville, où il crée un personnage promu à un destin de mythe littéraire, Don Juan.
L'Angleterre
Le théâtre anglais connut un développement prodigieux sous le règne d'Élisabeth Ière (1558-1603) ; c'est pourquoi l'on parle de « théâtre élisabéthain ». Tout le monde connaît le nom de---------------------------, le plus grand peut-être du théâtre universel. Mais ce dernier eut de remarquables contemporains, tels Christopher Marlowe, auteur de l'une des premières versions dramatiques de la légende de Faust, La Tragique Histoire du docteur Faust; Ben Jonson, ami et rival de Shakespeare, est surtout connu pour sa comédie Volpone (1606).
La France
De 1610 à 1630, sous le règne de Louis XIII, la scène française fut dominée par deux genres, la pastorale et la tragi-comédie. Le premier, romanesque et mièvre, mettant en scène des amours de bergers et de bergères idéalisés, était inspiré de L'Astrée, le roman  précieux d'Honoré d'Urfé. Quant à la tragi-comédie, ou tragédie à fin heureuse, c'est un genre plein de péripéties, très influencé par les comédies espagnoles dites de cape et d'épée. En 1641, un édit royal interdit les grossièretés licencieuses  sur la scène, et le genre périclita. C’est la fin du------------------------------------- au profit du théâtre classique. Progressivement s’imposent  des règles qui définissent la comédie et la tragédie, histoires bourgeoises d’un côté, conflits historiques et poids du destin de l’autre.
Corneille, après avoir donné des comédies (Le Menteur, L'Illusion comique) et une tragi-comédie d'inspiration espagnole-------------------------- fonda la tragédie classique française, avec Horace et Cinna, en 1640. Dans sa vieillesse, il fut éclipsé par son jeune rival ------------------------------------------qui porta le genre tragique à sa perfection avec Britannicus, Bérénice, Phèdre…C’'est avec sa tragédie  Athalie, jouée à Saint-Cyr en 1691, que se clôt le grand siècle du théâtre en France. Molière réussit à hisser la comédie à un niveau de respectabilité  comparable à celui de la tragédie, genre noble par excellence avec L’école des femmes,  Tartuffe, Dom Juan. et  le Misanthrope .

Le théâtre du  XVIIIe SIÈCLE
C'est à Paris que le dramaturge italien Carlo Goldoni ( héritier de la Commedia dell’arte) vint faire une partie de sa carrière. C'est en France, également, qu'eurent lieu les innovations. Marivaux et Beau­marchais réinventent la comédie, le premier par la finesse de l'analyse psychologique (------------------------------------------), le second par la critique de la société contemporaine  (Le Mariage de Figaro  en 1784. Le déclin de la tragédie classique alors représenté par Voltaire et l'essor de la bourgeoi­sie, favorisent l'éclosion d'un nouveau genre, le drame, ou genre dramatique sérieux, dont Diderot et Beaumarchais furent les théoriciens. Le drame est une « tragédie des moeurs privées », l'action est située dans des familles bourgeoises ou populaires contemporaines ; le réalisme y est mêlé à une sentimentalité débordante. Au drame bourgeois succédera, sous la Révolution, le mélodrame, avec des parties chantées.
Mais c'est outre-Rhin que bouillonne un renouveau pro­fond du théâtre ; avec Friedrich von Schiller notamment, le théâtre annonce le romantisme.

Le théâtre romantique au XIXe – L’éclatement des genres
Dans les années 1820, l'Italien Manzoni et Stendhal en France (Racine et Shakespeare, 1824) attaquent les règles du théâtre classique et reprennent les idées exprimées outre-Rhin par les critiques Lessing et Schlegel. Mais c'est surtout------------------------------, avec la préface de sa pièce Cromwell, qui fonde, en 1827, l'esthétique du drame romantique : le mélange des genres pour une image plus exacte de la vie réelle, le rejet des unités de lieu et de temps, la liberté créatrice, la couleur locale, le foisonnement des personnages, les intrigues secondaires et l’alexandrin dramatique (ou brisé). Les auteurs romantiques sont : Hugo (Hernani), Musset (Lorenzaccio, On ne badine pas avec l’amour  comédie dramatique), Dumas ( Kean),Vigny ( Chatterton) et un peu plus tard Rostand ( Cyrano de Bergerac)
Le théâtre après le romantisme
Le théâtre suit le réalisme et la critique sociale qui caractérisent le roman avec le Norvégien Ibsen, dans sa pièce Maison de poupée  et  le Russe Tchekhov, qui fut aussi un grand auteur de nouvelles dans La Mouette (1896), Oncle Vania, La Cerisaie  (1904). Ce  théâtre coexiste avec une vaste production de théâtre-divertissement. : théâtre de boulevard,  vaudeville et comédies légères avec  Labiche , Feydeau et Courteline. En France et en Belgique,  deux courants littéraires marquent la fin du XIX : le  théâtre symboliste avec Pelléas et Mélisande (1892) de Maeterlinck, que  Debussy met  en musique et l'avant-garde avec la pièce d'Alfred Jarry, Ubu Roi (1896) qui introduit la provocation au théâtre et préfigure par son humour grossier l’expérience des régimes totalitaires et des dictateurs grotesques.

Le XXe : renouvellement et crise
On peut distinguer, sans trop d'a priori, trois grands courants : le théâtre littéraire et poétique, le théâtre engagé, et le théâtre de l'absurde.
Un théâtre littéraire et poétique
Ce type de pièces domine la production de l'entre-deux ­guerres. Il est difficile d'y trouver une unité. Toute la  force de ce théâtre est dans le texte. Cette puissance lyrique porte soit un optimisme humaniste typique de l'après-guerre (celui de la Première Guerre mondiale), soit une vision sombre et pessimiste. En France, les grands représentants de ce théâtre ont pour noms Claudel, Montherlant, Anouilh, Giraudoux. Ces deux derniers reprennent le patrimoine mythologique des tragé­dies grecques : Anouilh réécrit -----------------------------------(1944), Giraudoux, Électre (1937). Jean Cocteau, quant à lui, reprend l'histoire d'Œdipe dans --------------------------------------(1934).

Un théâtre engagé
L'engagement peut être philosophique ou politique, mais il ordonne toute l'esthétique de ces pièces. En Allemagne, Bertolt Brecht réalise une synthèse entre un renouvellement de la pratique théâtrale et un didactisme marxiste. Ses pièces (Maître Puntila et son valet Matti 1940, Mère Courage, 1948) véhiculent un message  inspiré de la lutte des classes et du matérialisme dialectique. En France, Jean-Paul Sartre et Albert Camus portent sur la scène leurs interrogations angoissées. Le premier, tendant vers une synthèse entre l'existentialisme et le militan­tisme de gauche, attaque le racisme aux États-Unis dans La Putain respectueuse (1946), la mauvaise conscience de l'Allemagne après le nazisme dans Les Séquestrés d’ Altona II dramatise aussi ses réflexions purement philosophi­ques dans Huis clos (1944), où il pose le problème du rapport avec les autres.-------------- fait de même dans Caligula(1945), Le Malentendu (1944), où il pose le problème de l’absurdité de la condition humaine, tandis que Les Justes traite de la légitimité de la violence dans la lutte pour une société meilleure.

Le nouveau Théâtre  ou théâtre de l’absurde
Après le trau­matisme  de la Seconde Guerre mondiale, de nouveaux drama­turges développent une attitude plus radicale : le sentiment de l'absurdité de la vie est si fort qu'il se reflète non seulement dans les thèmes, mais aussi dans la forme même de leur théâtre. Dans les années cinquante, l’irlandais--------------- le roumain------------------, le russe Adamov et l’espagnol Arrabal mais aussi les français Genet et Tardieu en sont les représentants. Tragédies du langage (La Cantatrice chauve, Ionesco), incommunicabilité (En attendant Godot, Beckett) ou théâtre de la cruauté (La Leçon, Ionesco ou Les Bonnes, Genêt). Mais cette « avant-garde » est aujourd’hui « arrière-garde », comme le disait plaisamment Ionesco  à la fin des années 60.
Le théâtre avec Koltès, Grumberg, Minyana, Reza s’intéresse à tous les aspects de la vie sociale et politique en conservant sa double vocation de plaire et de faire réfléchir.
Le XXe connaît de grands metteurs en scène, Stalinavski, Copeau, Jouvet, Vitez dont les théories et les recherches ont ouvert les voies à des expériences diverses : représentations se jouant sur plusieurs scènes simultanément, comédiens intervenant dans la salle, travail sur les décors, fusion des arts du spectacle…

 Termes à insérer : théâtre baroque, Beckett, Le Jeu de l’Amour et du Hasard,  La Machine infernale, Victor Hugo, Dionysos, Jean Racine, Camus, Shakespeare, Antigone,  Le Cid, Ionesco.